Dans le cadre de l’examen du projet de loi des finances pour l’année 2025, le Ministre des Finances et du Budget, M. Adama COULIBALY, était face aux Députés de la Commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF) de l’Assemblée Nationale, les 18 et 19 novembre 2024 au siège de l’Institution à Abidjan. Il était accompagné, à l’occasion, des membres de son Cabinet ainsi que des Directeurs Généraux dudit ministère, dont M. YOUL Sansan François, Directeur Général des Marchés Publics.
Le lundi 18 novembre 2024, le Ministre des Finances et du Budget a exposé aux Députés de la CAEF le projet de Budget de l’État de Côte d’Ivoire au titre de l’année 2025. Il s’élève à 15 339,2 milliards de FCFA. Ce budget, en augmentation de 1 618,5 milliards FCFA par rapport à celui de 2024, témoigne de la volonté du Gouvernement ivoirien de maintenir une dynamique de croissance dans un contexte économique mondial marqué par des conflits géopolitiques et par des tensions commerciales.
À l’ouverture de la session du mardi 19 novembre 2024, M. Adama COULIBALY, conformément à l’article 9 du décret n° 2023 – 820 du 25 octobre 2023 portant attributions des membres du Gouvernement, a rappelé les missions du département ministériel dont il a la charge, notamment la mise en œuvre de la politique de gouvernance en matière financière, monétaire, budgétaire, douanière, fiscale et de gestion des marchés publics. Il a ensuite présenté les articulations de la politique du ministère, dressé le bilan des réalisations de l’exercice budgétaire 2024 et exposé sur les grandes lignes du projet de Budget 2025 du Ministère des Finances et du Budget.
M. Adama COULIBALY a indiqué que la politique du ministère s’articule autour de sept (7) objectifs globaux, à savoir assurer le pilotage des activités du ministère, optimiser la gestion des ressources publiques et superviser le secteur financier, accroître les recettes douanières, mobiliser la fiscalité intérieure de l’Etat, renforcer la transparence dans la gestion budgétaire, renforcer la gouvernance dans les marchés publics et optimiser la gestion des financements. A ces objectifs globaux sont assignés des indicateurs de performance.
Au niveau du bilan des réalisations présentées programme par programme, les résultats enregistrés sont tous satisfaisants. Les indicateurs de performance assignés aux différentes administrations ont atteint et même dépassé les valeurs cibles fixées. S’agissant des marchés publics, on note que le délai moyen de passation des marchés publics est de quatre-vingt-huit virgule deux (88,2) jours contre quatre-vingt-quatorze (94) jours en prévision et le taux d’exécution budgétaire par programme de la Direction Générale des Marchés Publics (DGMP) est de 92,5%.
Dans le cadre des projets inscrits au Budget 2025, la DGMP devra poursuivre l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans la gestion des marchés publics et œuvrer à la réduction du recours aux procédures dérogatoires, renforçant ainsi l’usage des procédures concurrentielles.
Il est également important de noter qu’après l’étape de l’Assemblée Nationale, le projet de Loi des finances 2025 sera prochainement examiné par la seconde chambre du Parlement, le Sénat.