Au regard du rang occupé par la Côte d’Ivoire au plan international relativement à la corruption, beaucoup d’efforts restent à faire. Pour améliorer le classement de la Côte d’Ivoire, le Gouvernement a mis en place par arrêté n°038/MEF/IGF du 17 février 2012 au sein de l’Inspection Générale des Finances (IGF), la Brigade de Lutte contre la Corruption (BLC).
Au regard du rang occupé par la Côte d’Ivoire au plan international relativement à la corruption, beaucoup d’efforts restent à faire. Pour améliorer le classement de la Côte d’Ivoire, le Gouvernement a mis en place par arrêté n°038/MEF/IGF du 17 février 2012 au sein de l’Inspection Générale des Finances (IGF), la Brigade de Lutte contre la Corruption (BLC). Dans le cadre de ses activités, le lundi 16 septembre 2013 s’est tenu à la salle de conférences du CRRAE- UEMOA, sous la présidence de Madame Nialé KABA, Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’économie et des Finances, un colloque pour réfléchir sur le thème «Brigade de lutte contre la corruption: pour une stratégie d’actions concertées ».
Ce colloque a regroupé toutes les structures ivoiriennes de contrôle et de lutte contre la corruption.
Ce colloque a permis de cerner la corruption, préoccupation majeure du gouvernement, comme un phénomène qui a des effets néfastes sur le développement économique et social du pays et qui porte atteinte à sa crédibilité.
Pour ces raisons, Madame Nialé KABA a relevé que la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel clair est nécessaire et que la multiplicité des acteurs ne peut être efficace que s’il existe une franche collaboration entre les différentes entités impliquées.
Cette rencontre a permis de mieux connaître la BLC qui a été mise en place depuis 2012 pour combattre la corruption et les infractions assimilées au sein du Ministère en charge de l’économie et des Finances.
Elle a été suivie d’un atelier qui s’est déroulé les 17 et 18 septembre 2013 à l’hôtel Étoile du Sud de Grand Bassam.
Au terme de cet atelier, les experts de la lutte contre la corruption ont convenu d’unir leurs efforts pour éradiquer ce fléau et renforcer la coopération entre les administrations.
Mais cette coopération ne pourra être efficace, selon le Pr GBANE Bouraima, Président du Comité Scientifique de cet atelier, que si elle est mieux planifiée. Pour ce faire, le Comité a proposé la mise en place d’un cadre global de concertation entre la BLC et les inspecteurs des administrations extérieures, d’une part et avec les structures au sein de l’administration financière, d’autre part. Ont pris part à ces différents travaux, outre les représentants du Ministère auprès du Premier Ministre chargé de l’économie et des Finances, ceux des Ministères en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Justice, de la Défense, de la Fonction Publique et de la Reforme Administrative.
Le colloque a également enregistré la participation du Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités des experts nationaux et internationaux notamment des français et des Organisations non Gouvernementales (ONG). Pour rappel, selon M. Lassana SYLLA, Inspecteur Général des Finances, maître d’œuvre de ces travaux, la BLC a enregistré, un an après son installation, 21 dossiers dont 16 résultent de dénonciations anonymes et cinq (5) de la hiérarchie. Il a précisé, s’agissant du traitement de ces dossiers, que sept (7) sont achevés, huit (8) en cours d’enquêtes et six (6) en instruction préliminaire